FEA
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -20%
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
Voir le deal
239 €

Enquête de vérité : ROMAN POLANSKI SCANDALES ET POLÉMIQUES

Aller en bas

Enquête de vérité :  ROMAN POLANSKI SCANDALES ET POLÉMIQUES   Empty Enquête de vérité : ROMAN POLANSKI SCANDALES ET POLÉMIQUES

Message  montana1008 Sam 22 Oct - 20:43

Enquête de vérité :  ROMAN POLANSKI SCANDALES ET POLÉMIQUES   Roman_10

Résumé :

Depuis l'année 1977, Roman Polanski est poursuivi pour une affaire de crime sexuel sur une mineure de 13 ans. L'adolescente a déclaré avoir subi un viol sous l'emprise de l'alcool et de drogue. La victime, Samantha Geimer (née Gailey), a été sélectionnée pour une séance photos commandée par l'édition française du magazine Vogue. Selon la jeune fille, durant la séance, aux abords de la propriété californienne de Jack Nicholson, Roman Polanski lui a fait ingérer du champagne et lui a administré un sédatif, le méthaqualone, avant de la contraindre à un rapport anal.
Polanski est alors incarcéré 47 jours pour passer des expertises psychiatriques, puis il est libéré sous caution. Il a plaidé coupable pour rapports sexuels illégaux avec un mineur23 en échange de l'abandon des charges plus graves de viol, de sodomie et de fourniture d'alcool et de drogue à mineur, en accord avec le juge. Mais avant l'audience devant fixer la peine, alors qu'il est libre sous caution, Polanski fuit vers la Grande-Bretagne avant se réfugier en France où il possède la nationalité depuis plus d'un an. Comme d'autres États, la France refuse généralement l'extradition de ses citoyen.
Sous le coup d'un mandat d'arrêt américain lancé en 1978, il ne revient jamais sur le sol américain. Certains ont estimé qu'il aurait pu être jugé en France26,27, mais la porte-parole du procureur de Los Angeles fait observer que ce n'est pas possible dans la mesure où Polanski a déjà été reconnu coupable des faits par la justice californienne, se heurtant ainsi au principe non bis in idem.
La justice américaine va alors tenter de mettre la main sur Polanski lors de ses déplacements à l'étranger. Des demandes d'extraditions sont adressées aux pays avec lesquels les États-Unis ont signé une convention d'extradition : en mai 1978 au Royaume-Uni, en décembre 1986 au Canada, en 1988 en Allemagne, au Brésil, au Danemark et en Suède, en octobre 2005 en Thaïlande et en 2007 en Israël. Cependant toutes ces tentatives ont été vaines.
En 1993, Roman Polanski se serait engagé à verser à Samantha Geimer une indemnité de 500 000 dollars dans un délai de deux ans. Polanski ne tiendra pas cet engagement dans le délai convenu29 et la somme qu'il a finalement versée à Samantha Geimer (qui a souhaité retourner dans l'anonymat et a exprimé depuis son désir d'abandonner les poursuites contre le cinéaste, ce qui semble indiquer que le différend portant sur l'indemnisation a été résolu) demeure inconnue. Celle-ci est sortie du silence à deux reprises : en 2003 pour écrire à l'Académie des Oscars et dire aux votants qu'il fallait juger l'artiste et non l'homme en lui-même32 à propos du film Le Pianiste et en 2008 en apparaissant à la première du documentaire de Maria Zenovich, Roman Polanski: Wanted and Desired, réitérant pour l'occasion son souhait de délaisser toute procédure à l'encontre du réalisateur pour éviter de revivre ce traumatisme et pour protéger ses enfants. Polanski ne lui a jamais adressé de message en retour.
Le 27 septembre 2009, alors qu'il se rend à un festival de cinéma en Suisse afin d'y recevoir un prix pour l'ensemble de sa carrière, il est arrêté par la police à Zurich sous le coup d'un mandat d'arrêt international émis en 2005.

Très rapidement, celui-ci reçoit le soutien personnel d'une centaine de représentants du monde politique et artistique , (notamment en France et en Pologne, les deux pays dont il a la nationalité), puis aux États-Unis.
La plupart des grands journaux américains approuvent cette arrestation, s'étonnant du soutien manifesté au réalisateur, étonnement partagé par la population américaine. Ces soutiens soulèvent également des oppositions et indignations dans l'opinion publique et la presse régionale française.
Un journal américain s'interroge sur le coût de cette arrestation. Ainsi, dans son édition du 28 septembre 2009, le Los Angeles Times juge-t-il curieux que le district attorney du comté de Los Angeles, alors que l'État de Californie est en proie à des difficultés financières et à une surpopulation carcérale, cherche à boucler Polanski pour une affaire vieille de 32 ans et alors même que la victime a exprimé le souhait que les poursuites cessent.
Néanmoins, dans l'ensemble, les journaux américains rappellent que la pédophilie est un crime grave et que Polanski a fui la justice. La conseillère fédérale suisse en charge du département de Justice et Police Eveline Widmer-Schlumpf défend quant à elle l'arrestation comme conforme au traité d'extradition helvético-américain et comme manifestation de l'égalité devant la loi. Elle affirme par ailleurs que l'arrestation ne résulte d'aucune pression politique américaine45. Dans l'ensemble, la classe politique suisse approuve l'arrestation de Polanski[/b].[/b]


montana1008
montana1008
Admin
Admin

Messages : 12706
Date d'inscription : 04/03/2011
Age : 42

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum