Présumé Innocent - Affaire Elodie Kulik - Viols en consultation - Le clan des tortionnaires

montana1008 Jeu 27 Sep - 21:21

Résumé :

Affaire Elodie Kulik

Elodie Kulik Il aura fallu 10 ans d’enquête et 6000 prélèvements ADN pour que la science parle enfin dans l’affaire Kulik… Le 11 janvier 2002, le corps dénudé et en partie carbonisé d’Elodie Kulik est découvert par un agriculteur dans un champ de la Somme.

A ses côtés : un mégot et un préservatif . Cette jeune directrice d’agence bancaire de 24 ans a été violée et étouffée la nuit précédente à 6kms de là, dans l’Aisne.

Avant d'être tuée, la jeune femme a eu le temps d'appeler les pompiers avec son téléphone portable. Sur la bande son, les enquêteurs distinguent derrière les cris de la victime, au moins deux voix d'hommes avec un fort accent picard.

La piste locale est privilégiée mais il va pourtant falloir attendre 10 ans pour que les enquêteurs remontent au tueur présumé grâce à une technique particulière d’ADN. Mais le jeune homme, originaire de la Somme est mort en 2003, l'année suivant le meurtre d'Elodie Kulik, dans un accident de la route.

Le 24 janvier dernier, le corps de Grégory Wiart est donc exhumé pour un prélèvement ADN. Deux jours plus tard, les résultats sont formels : l'ADN retrouvé sur le préservatif et celui prélevé sur son corps correspondent.

La certitude étant désormais établie, les enquêteurs cherchent maintenant à identifier ceux qui se trouvaient ce soir d'horreur aux côtés de Grégory Wiart

Viols en consultation

C’est l’histoire d’un médecin accusé de viols sur ses patientes dans les Vosges. A chaque fois, il leur aurait administré du valium afin de pouvoir les endormir et abuser d’elles. En 2005, Joël Capobianco est interpellé suite à 3 plaintes de femmes dont une qui était mineure au moment des faits.

Il reconnait injecter du Valium à certains patients dépressifs pour les calmer ou dans le cadre de séance d’hypnose. Mais le praticien nie catégoriquement les viols. Il parle d’hallucinations liées au sédatif.

Mais dans les jours suivants, un article de presse relatant la mise en examen du médecin va déclencher une vague de plaintes.

Une quinzaine de femmes évoquent des flashs pendant lesquels elles se voient abusées sans pouvoir résister, ni crier, avant de se rendormir sous l’effet du Valium. Le médecin nie et crie au complot.

Il maintient que ses patientes ont pu être victimes d’hallucinations à caractère sexuel, un effet secondaire rare que peut provoquer le Valium. Malgré les imprécisions des descriptions et le manque de preuves matérielles, Joël Capobianco est mis en examen pour 11 viols.

Le passé judiciaire de l’homme ne plaide pas en sa faveur. Il a déjà été condamné à deux reprises pour une agression sexuelle commises en 1988 et pour voyeurisme en 2003. En 2010, à Epinal, il est jugé et condamné à 15 ans de réclusion pour 9 viols mais il est acquitté pour deux autres.

Joël Capobianco fait appel et continue de clamer son innocence. Son procès vient de se tenir à Nancy.

Le clan des tortionnaires

C’est un procès sur fond de misère sociale qui s’est ouvert au mois de février devant les assises de Colmar. 10 personnes, d’un même « clan familial », sont poursuivies pour séquestrations et violences sur des personnes vulnérables.

3 d’entre elles comparaissent également pour assassinat. Ce clan cherchait à récupérer les allocations sociales de ses victimes. Une machination qui a duré de 1992 à 2008, jusqu’à la mort de l’une d’entre elles...

Tout commence en 1992. Bernard Boulanger va être séquestré pendant 7 ans par Gérard Ehret, le patriarche du clan. Par peur de représailles, la victime va devenir bourreau à son tour au début des années 2000. Leur cible : un couple de personnes handicapées mentales.

Daniel Eckert et Sylvie Mutschler. Daniel ne sort que pour retirer de l'argent qu'il donne à Gérard, tout comme ses allocations. Il fait aussi de la mendicité devant les supermarchés. Quant à Sylvie, ses bourreaux la brûlent avec un fer à repasser et l’obligent à boire son urine.

Elle va finir par être noyée dans le Grand Canal d’Alsace le 29 juillet 2008. Le procès doit déterminer qui de Gérard Ehret, son fils Edmond Welckler et Bernard Boulanger a tué Sylvie.

Les 7 autres personnes – des membres de la famille de Gérard Ehret qui l’accusent par ailleurs de viol ou d’inceste – sont poursuivies pour séquestrations et violences.

En revanche, ce procès ne se penchera pas sur un drame antérieur : en 1986, un homme, handicapé mental, avait été retrouvé mort dans un bain de javel au domicile de Gérard Ehret. Des morceaux de ses pieds avaient été découverts dans son estomac mais l'enquête avait conclu au suicide.

montana1008 Ven 28 Sep - 5:03

Vidéo dispo les amis !!

Bon visionnage

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Re: Présumé Innocent - Affaire Elodie Kulik - Viols en consultation - Le clan des tortionnaires